le 12 février 2025
C’est croire en l’éducation, en la transmission et en la capacité de chacun à choisir la liberté plutôt que la haine.
L’histoire nous l’a appris : les extrêmes, qu’ils soient de droite ou de gauche, mènent toujours à des dérives dangereuses pour la démocratie et les droits humains. Aujourd’hui encore, dans un monde en proie aux tensions géopolitiques, il est essentiel de rester intransigeants sur les valeurs qui fondent notre société libre.
80 ans après la Shoah, le devoir de mémoire est plus que jamais un combat d’actualité. L’antisémitisme, le repli identitaire et l’extrémisme n’appartiennent pas à un lointain passé : ils existent encore et menacent nos démocraties.
Sur un plan personnel, mon histoire familiale m’a particulièrement sensibilisée aux dangers des régimes totalitaires. Si les crimes de l’extrême droite sont bien connus et enseignés, ceux du communisme et de ses dérivés restent souvent sous-estimés. Pourtant, leur impact sur des millions de vies a été tout aussi destructeur. C’est pourquoi je combats toutes les idéologies qui, par le passé, ont démontré leur incompatibilité avec nos valeurs de liberté et d’humanisme.
Dès 2018, le Mouvement Réformateur a proposé au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles un texte visant à mieux sensibiliser aux dangers des extrémismes et des populismes. Je crois à la possibilité de détourner des personnes, spécifiquement les plus jeunes, des idées extrémistes, populistes, haineuses, etc. C’est d’ailleurs là l’objectif de tous les partis démocratiques et des acteurs de l’éducation permanente. Car l’enjeu est clair, il faut donner aux jeunes les outils pour comprendre l’histoire et ses leçons.
Dans cette optique, il me semble essentiel d’intégrer à l’école, dès le plus jeune âge, des témoignages, des récits de vie sous ces régimes totalitaires, des visites de lieux de mémoire ou encore des hommages annuels aux victimes du stalinisme et du nazisme. Car comprendre le passé, c’est éviter qu’il ne se répète.